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Les passionnants mémoires de Julien Bost-Lamondie (1873-1963), le dernier chasseur de loups en Poitou.
De 1905 à la Grande guerre, il eut le dernier équipage à chasser uniquement le loup, tout au long de l'année, et sonna soixante-trois hallalis sur cet animal.
Il forma pour cela, avec rigueur, patience et détermination, une meute remarquable comportant des demi-loups obtenus par le croisement d'une louve, qu'il avait capturée au liteau, et d'un chien d'équipage de haute lignée poitevine. Ainsi obtint-il ce double résultat peu commun?: faire chasser des loups par des demi-loups et avoir une meute qui refusait toute autre voie que celle du loup. Ses chiens savaient trier leur loup parmi les voies d'autres animaux mais aussi ne pas se laisser égarer par d'autres loups que leur animal de chasse?: de vrais chiens de change, ce qui, sur le loup, est rarissime.
Son territoire habituel ne comptait pas moins de six forêts et soixante-deux bois à loups, réunis par de vastes terres incultes, landes et brandes. Parcours splendides pour de longs débuchers menés à train de course, sauf lorsque ces brandes devenaient inextricables, car aux fourrés d'épines se mêlaient de véritables lianes.
Illustré de 22 photos et documents inédits.
Index des personnes et des équipages.
De 1905 à la Grande guerre, il eut le dernier équipage à chasser uniquement le loup, tout au long de l'année, et sonna soixante-trois hallalis sur cet animal.
Il forma pour cela, avec rigueur, patience et détermination, une meute remarquable comportant des demi-loups obtenus par le croisement d'une louve, qu'il avait capturée au liteau, et d'un chien d'équipage de haute lignée poitevine. Ainsi obtint-il ce double résultat peu commun?: faire chasser des loups par des demi-loups et avoir une meute qui refusait toute autre voie que celle du loup. Ses chiens savaient trier leur loup parmi les voies d'autres animaux mais aussi ne pas se laisser égarer par d'autres loups que leur animal de chasse?: de vrais chiens de change, ce qui, sur le loup, est rarissime.
Son territoire habituel ne comptait pas moins de six forêts et soixante-deux bois à loups, réunis par de vastes terres incultes, landes et brandes. Parcours splendides pour de longs débuchers menés à train de course, sauf lorsque ces brandes devenaient inextricables, car aux fourrés d'épines se mêlaient de véritables lianes.
Illustré de 22 photos et documents inédits.
Index des personnes et des équipages.
