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Simple appelé en 1940, Jacques Schmitt est de ceux qui n'acceptent pas la défaite. Impatient de reprendre le combat, il rejoint l'Algérie et, en 1942, entre comme élève officier de réserve à l'école militaire de Cherchell, qui forme alors les cadres de la nouvelle armée française. Bientôt, celle-ci, aux côtés des Britanniques et des Américains, prendra part aux opérations contre les forces de l'Axe, en Tunisie, ensuite en Italie. Quand l'aspirant Schmitt débarque à Naples, à la fin de 1943, les Alliés piétinent dans les Abruzzes. Leur objectif est Rome. D'abord en deuxième ligne, mais assurant des missions sous le feu de l'artillerie allemande, Jacques Schmitt est aussi témoin du bombardement de Monte Cassino. Rapidement, le voilà officier de tirailleurs algériens et impliqué dans les opérations qui mènent le Corps expéditionnaire français aux portes de Rome, puis de Rome jusqu'à Sienne. Il est du débarquement de Provence et participe à la libération de Marseille, où s'arrête son journal de guerre. Les combats le conduiront cependant jusque dans les Vosges et en Alsace. La part personnelle que l'auteur prend aux opérations comme simple officier subalterne constitue la substance de ce journal, émaillé de nombreuses descriptions. Celui-ci est un témoignage inédit de première main sur les hommes du Corps expéditionnaire français et leurs faits d'armes en Italie et en Provence.