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Cet ouvrage traite de l'oiseau antédiluvien et de sa situation en France. Le grand tétras appartient à la famille des tétraonidés, il est classé sur la liste rouge des espèces menacées et sa population ne cesse de décroître sur l'ensemble du pays depuis plus d'un siècle. Pour les Vosges la situation est désespérée car il ne reste tout au plus qu'une centaine d'individus. Si l'urogalle arrive à contenir ses populations dans le Jura, sa situation reste toutefois précaire. Le grand gallinacé donne plutôt l'impression de faire de la résistance que de se maintenir. Pour le Jura français, le stock de grands tétras est estimé à 300 oiseaux. En ce qui concerne la Savoie, il y a bien de temps à autre quelques observations d'individus erratiques mais le grand galliforme a disparu de son dernier bastion savoyard des Voirons en 2007. Bon an mal an, paradoxalement les Cévennes arrivent à maintenir une micro population d'une trentaine d'individus issue d'oiseaux réintroduits entre 1976 et 1994. Le contexte pyrénéen n'en demeure pas moins inquiétant. L'.aire de répartition tend à toujours régresser. Petit à petit, l'urogalle disparaît de la zone de piémont et ses populations s'effondrent aux deux extrémités du massif. L'.espèce est encore chassée sur la haute chaîne pyrénéenne et fait l'objet d'une attention particulière du monde de la chasse, mais l'activité cynégétique attise aussi le lobbying écologiste et ses revers. Deux mondes s'affrontent, l'un aveuglé par la passion et l'autre obstiné par l'intransigeance. Le grand coq se trouve ainsi au c?ur d'une bataille rangée entre chasseurs et écologistes. Si les prélèvements effectués par la chasse restent infimes, compte tenu du contexte inquiétant, ils n'en demeurent pas moins illogiques pour beaucoup. En réalité le débat est faussé. Le grand coq est le gardien et en quelque sorte le garant de nos forêts. Inféodée aux forêts de montagne, l'espèce est considérée comme un bic-indicateur environnemental de la qualité des milieux. Pour l'ensemble du massif pyrénéen, la population de tétras est estimée à 3000 spécimens. Cela fait plus de so ans que les spécialistes essayent d'alerter les consciences. En réponse, l'administration forestière créée des" mesurettes " pour satisfaire le lobbying vert et coller à la mode actuelle de la biodiversité. Aujourd'hui, les écolog.istes transforment en cause existentielle la protection de l'oiseau et crient haro sur les chasseurs. Toute cette becquée administrative est loin d'être à la hauteur de l'entreprise à accomplir. Elle reste de la poudre aux yeux et la cacophonie écolo-chasseur n'est pas des plus favorables pour améliorer l'avenir du galliforme de montagne.