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De tout temps ville de garnison et de religion mêlées, Langres ne fut pas seulement une cité austère où, des siècles durant, les casernes ont protégé les couvents, et les églises confessé les régiments. Entre mornes fortifications militaires et tristes mortifications religieuses, la vie sut heureusement prendre et garder toute sa place à Langres. Auberges, bistrots, cafés, hôtels, lupanars, mastroquets et autres tripots furent, depuis le Moyen Âge, les hauts lieux animés et témoins de cette vie langroise. Sur les 120 cafés recensés à Langres vers le milieu du xixe siècle, les trois-quarts ont certes aujourd'hui disparu. Comme est close à jamais aussi la maison réputée de la rue Denfert-Rochereau, où soldats en permission et chanoines en perdition venaient s'égarer un moment entre les bras de quelques Marie-Madeleine " achetées " à Paris. Mais l'Hôtel de la Poste, le plus ancien établissement de la ville à ce jour, dresse toujours, lui, sa façade place Ziégler.