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Si la plupart des chasseurs connaissent la marque Darne, rares sont les amateurs d'histoire militaire qui connaissent la mitrailleuse Darne.
Tous peuvent citer les grandes marques de mitrailleuses : Maxim, Vickers, Hotchkiss, Browning, MG 34 ou 42 ; mais bien peu d'entre eux ont vu ou entendu parler de la mitrailleuse Darne. Née en période de crise, en pleine guerre de 1914-1918, elle résulte de l'esprit inventif de deux armuriers stéphanois. Ceux-ci sont en effet arrivés à développer en peu de temps un véritable système d'armes, permettant d'appliquer un mécanisme unique à toute une famille d'engins automatiques : fusils-mitrailleurs et mitrailleuses pour l'infanterie ou l'aviation.
Leurs réalisations avaient attiré l'attention du haut commandement militaire qui avait même passé des commandes importantes. La cessation des hostilités entraîne la conversion du marché pour un secteur en plein développement : l'aéronautique. La maison Darne parvient rapidement à développer un modèle permettant le tir synchronisé au travers du champ de l'hélice, ce que les arsenaux français ne seront jamais capables de faire. Le constructeur trouve rapidement des débouchés à l'étranger, mais il a du mal à convaincre la Section technique de l'aéronautique des qualités de son matériel. Finalement l'Armée de l'Air utilisera peu de mitrailleuses Darne, lui préférant la mitrailleuse MAC 34 de la Manufacture Nationale d'Armes de Châtellerault. Ce ne sera pas le cas de l'Aéronautique navale qui conserve les mitrailleuses Darne sur certains de ses appareils jusqu'à la fin de la guerre d'Indochine.
Tous peuvent citer les grandes marques de mitrailleuses : Maxim, Vickers, Hotchkiss, Browning, MG 34 ou 42 ; mais bien peu d'entre eux ont vu ou entendu parler de la mitrailleuse Darne. Née en période de crise, en pleine guerre de 1914-1918, elle résulte de l'esprit inventif de deux armuriers stéphanois. Ceux-ci sont en effet arrivés à développer en peu de temps un véritable système d'armes, permettant d'appliquer un mécanisme unique à toute une famille d'engins automatiques : fusils-mitrailleurs et mitrailleuses pour l'infanterie ou l'aviation.
Leurs réalisations avaient attiré l'attention du haut commandement militaire qui avait même passé des commandes importantes. La cessation des hostilités entraîne la conversion du marché pour un secteur en plein développement : l'aéronautique. La maison Darne parvient rapidement à développer un modèle permettant le tir synchronisé au travers du champ de l'hélice, ce que les arsenaux français ne seront jamais capables de faire. Le constructeur trouve rapidement des débouchés à l'étranger, mais il a du mal à convaincre la Section technique de l'aéronautique des qualités de son matériel. Finalement l'Armée de l'Air utilisera peu de mitrailleuses Darne, lui préférant la mitrailleuse MAC 34 de la Manufacture Nationale d'Armes de Châtellerault. Ce ne sera pas le cas de l'Aéronautique navale qui conserve les mitrailleuses Darne sur certains de ses appareils jusqu'à la fin de la guerre d'Indochine.