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Depuis le rattachement de la Savoie à la France en 1860, la guillotine a fait une seule apparition en terre savoyarde. Pourtant, dire que le crime est moins présent qu'ailleurs serait incorrect. L'on tue tout autant ici qu'en tout autre lieu ; l'argent et l'amour en demeurent les principaux moteurs. Assassiner pour quelques menues pièces de monnaie, un mot de travers, une envie irrésistible de toucher la richesse de près, une maîtresse ou un mari devenu trop encombrant, pour se venger aussi... La haine est un aiguillon solide et le passage à l'acte irréversible d'autant plus primaire et sordide. Les mobiles sont les mêmes partout. En Savoie, le sang éclabousse bien souvent la neige immaculée, la hache ou l'opinel tiennent lieu d'armes du crime ; l'on meurt seul dans un repli de montagne ou dans une ferme miséreuse. Cayenne devient alors la dernière villégiature de bon nombre de condamnés pour ces affaires criminelles s'étalant de 1888 à 1987-